Cendres

Cendres

Élégie en cinq tableaux Olivier Dhénin

 

Argument

Scènes de la vie d’une femme, CENDRES évoque tout en délicatesse la quête du bonheur et l’égarement de l’esprit.

Deuxième volet de L’ORDALIE la pièce fait suite à RICERCARE. Dans ce drame sous-tendu de tragédie grecque, Olivier Dhénin recréait l’atmosphère d’une famille écrasée par le poids du souvenir, de la mort, du deuil et du secret. La mère était morte dix ans auparavant, elle s’était pendue à l’arbre des enfants. RICERCARE est la pièce de l’enfermement, de la mémoire inaccessible, du présent éteint.

CENDRES est la pièce de l’oubli, du passé sublimé — des fragments d’être ; des reliques. On voit ce qui a eu lieu avant, comment ces personnages ancrés dans la vie ont commencé leur lente déliquescence. C’est la pièce du foyer également, ce foyer ou dorment les cendres du feu, où somnolent les enfants et où veillent les frères. Le feu, ici, c’est la folie et la culpabilité qui a rongé Blanche Urwald. La pièce raconte cette folie, comme une élégie douce et sensible.

 

Bible

Avec Grégoire Baujat (Séraphin Urwald), Mario Boucheron (Sophian Lazarus), Brice Hillairet (Siméon Urwald), Hélène Liber-Pianelli (Blanche Urwald), Genevieve Mahé (Mahaut Lazarus), Gilles Toutirais (Manoël Lazarus), Mélanie Vindimian (Elise Carmichael) accompagnés des musiciens Arnaud Falipou (euphonium), Marina Moth (clarinette), Violaine Darmon (violon), Adeliya Chamrina (alto), Marie Girbal (violoncell

Texte et mise en scène Olivier Dhénin
Musique de scène Jacques Boisgallais
Lumière Anne Terrasse
Scénographie Camille Brulard
Costume Hélène Vergnes
Masque Étienne Frasson-Cochet
Mouvement corporel et chorégraphie Nina Pavlista
Regard Marjorie Hertzog
Design sonore Aurélien Goulet
Assistanat à la mise en scène Pierre-Edouard Vasseur
Assistanat à la lumière Julia Riggs

 

Extrait

Les enfants… Oui, ils m’aiment, ils m’aiment. Regarde comme ils sont beaux, privés de la détresse et des soupirs. Ils ne doivent pas me voir comme cela. Je suis si laide quand je pleure. Il n’y a que toi pour aimer ma laideur. Je serai forte pour eux. Je les aimerai de toutes mes forces. Loin d’eux, les regrets. Bientôt. Et la pierre sera dissoute, parce que vermoulue. Bientôt. À présent, laisse-moi : je vais rentrer à la maison. Sur le chemin je ramasserai des figues. Et vous des mûres. Après, dans le soir. Fais-moi confiance. Je dresserai le couvert. Et nous rirons à table, gâtés de tant de bonheur simple, admirant au milieu de nos assiettes les papillons et les scarabées dorés cerclés de petites cloches de verre… Ne tardez pas.

CENDRES, Tableau I

Dossier de presse

Cahier de mise en scène

Représentations

Centre Wallonie-Bruxelles, Paris
27 > 29 mai 2010

Quatre représentations

 

Durée du spectacle 90 minutes

  • auteur
    Rainer-Maria Rilke, Franz Schubert, Anton Webern
  • Date
    4 au 11 décembre 2010