Cordelia-requiescat

Cantate scénique en sept scènes
Texte Olivier Dhénin d’après LE ROI LEAR de William Shakespeare
Musique de scène Jacques Boisgallais d’après Claude Debussy

Argument

LE ROI LEAR est la première pièce vue enfant par Olivier Dhénin. Fasciné depuis lors, le dramaturge a souhaité recentrer la tragédie spécifiquement autour de Cordelia et du rapport filial – l’amour entre Lear et Cordelia. La pièce commence ainsi au moment où celle-ci revient de France pour chercher son père – à l’acte III du ROI LEAR. Afin de rendre la réécriture intéressante, Olivier Dhénin introduisit deux personnages synthétiques de la pièce de Shakespeare qui puissent répondre à Cordelia et Lear et porter la réécriture contemporaine. Le personnage de Will Scarlett, mi-bouffon, mi-sauveur, reprend les personnages du fou et d’Edgar, et un neveu donne la réplique à la fille de Lear, symbolisant les deux neveux de la véritable Histoire britannique et les deux sœurs de la pièce originelle.

Sept scènes composent cette cantate scénique. Le mot « cantate » peut être employé car le texte a été construit tel une partition : la prose des personnages est travaillé avant tout pour la sonorité des mots et le rythme qu’elle déploie. Ainsi les paroles de Lear dans la tempête : reprenant les mots «Toujours l’orage » comme un leitmotiv, cette phrase rythme son verbe, comme il ponctue le monologue d’ouverture de Cordélia. Enfin les citations de vers shakespeariens apparaissent comme un reliquat, une référence au passé, sur lesquels s’appuient, résonnent et se justifient les mots d’aujourd’hui.

Bible

Avec Hélène Liber-Pianelli (Cordelia), Maxime Coggio (Malte Elsworth), Emmanuel Faventines (Lear), Paul Hamy (Will Scarlet)

Texte, mise en scène et scénographie Olivier Dhénin
Lumière Anne Terrasse
Costume Hélène Vergnes
Musique de scène Jacques Boisgallais
Collaboration artistique à la scénographie Amélie Lauret
Assistanat à la mise en scène Lila Kambouchner
Regard Marjorie Hertzog
Régie artistique Thibaut Lunet