La Mort de Tintagiles
La Mort de Tintagiles
Drame en cinq actes
Texte Maurice Maeterlinck
Publiée en 1894, LA MORT DE TINTAGILES clôt une série de huit petits drames, « pour marionnettes », ce qui représente également la fin d’une période de la production dramatique de Maeterlinck.
Argument
LA MORT DE TINTAGILES est, comme LES AVEUGLES, une pièce sur la mort, mais le dramaturge crée ici un univers différent, à la fois allégorique et féérique, pour montrer le même drame d’une fatalité incompréhensible. Il emprunte en effet à l’imaginaire du conte de fées et du conte fantastique, et y ajoute une dimension allégorique héritée du symbolisme. La Mort est ici figurée par la présence monstrueuse d’une vielle reine cruelle et mystérieuse, que personne n’a jamais aperçue, vivant recluse dans « une tour que le temps n’attaque pas », au milieu d’un château en ruines. Elle tente avec acharnement, aidée de ses trois servantes, d’enlever Tintagiles, un enfant fragile vainement protégé par l’amour de ses deux sœurs. Maeterlinck abandonne donc dans cette pièce un théâtre statique, et les personnages luttent ouvertement, mettant ainsi en place une véritable action, même si cette lutte s’avère inutile, personne n’étant en mesure de lutter contre la mort, comme le souligne Ygraine, la sœur de Tintagiles : « Il n’y a qu’un remède et il nous réussit toujours !… Attendons à genoux comme les autres fois… Elle aura peut-être pitié !… »
Bible
Avec Mathieu Lagane (Tintagiles), Mélanie Vindimian (Ygraine), Janaïna Juaudeau (Bellangère), Gilles Toutirais (Aglovale), Cendrine Lacueille, Céline Mainguy, Suzanne Daurat (Servantes)
Drame Maurice Maeterlinck
Mise en scène Olivier Dhénin
Lumière Guillaume Pons
Scénographie Camille Brulard
Costume Hélène Vergnes
Musique de scène Karol Beffa
Mouvement corporel Nina Pavlista
Design sonore Aurélien Goulet
Feuillet de diffusion
Représentations
Centre Wallonie-Bruxelles, Paris
11 > 14 avril 2008
Quatre représentations
Durée du spectacle 45 minutes